HERITAGES Antigone
Trio Théâtre Musique avec complices
Forme participative et implicative
On récupère une histoire millénaire faite de terre, de père, de mère, de guerres, et de frontières, on va pas s’crever les yeux par peur du pire, par peur de voir, par peur d’inventer son histoire...
Maître Laurence Labdacide notaire et ses deux clercs, procèdent à l’ouverture du testament de tante Igone, en présence d’une partie de ses arrière-arrière petits neveux et nièces. Venu-e-s d’horizons les plus divers, elles et ils sont différent.e.s chaque fois.
" Conformément aux vœux de la testatrice, l’ouverture du testament se fait en musique..."
​
Tour à tour, Œdipe, la sphinx, le chœur, le coryphée, Antigone, Ismène, et même Créon, les héritiers et les notaires se prennent au jeu de la cérémonie : récits, chants, slam, les mots, les voix, les corps entrent en écho… minutes de silence et cris de joie. Le rituel s’accomplit…
​
Les héritiers-res de tante Igone sont les jeunes gens avec qui lors des « chantiers Antigone », les artistes ont partagé la question centrale que pose ce mythe :
« Qu’est-ce qui fait de nous des humains ? ».
​
HÉRITAGES Antigone fait partie du triptyque « LES ANTIGONES » :
TRACES Antigone (solo de danse) & ANTIGONE Sinon Couic (duo de clowns)
DURÉE : 1H30
TOUT PUBLIC
DISTRIBUTION
Conception mise en scène
Anne van Hyfte Morel
Interprétation
Anne van Hyfe Morel
Mathias Gourdot
Pascale Berthomier
et leurs complices
Lumière
Edith Gambier
Son
Didier Bedat
​
​
COPRODUCTION
Scènes de Territoire
Bressuire (79)
Maison des 3 Quartiers
Poitiers (86)
Propos de Anne van Hyfte Morel​
L’histoire d’Antigone est celle d’une jeune fille à l’aube d’une vie de jeune femme qui défie l’ordre établi. L’ordre public, mais aussi l’ordre familial et l’ordre du destin. Par son acte, elle pose la question de ce qui constitue l’ordre humain. Antigone ne veut pas mourir. Antigone ne veut tout simplement pas vivre dans ce monde-là. Antigone agit pour que son frère soit traité comme tout être humain, et que cesse la barbarie. Il s’agit moins pour elle de savoir pourquoi « sacrifier » sa vie, que de s’interroger sur comment se battre pour que soit respecté ce qui s’impose à tout Humain pour être un Humain .